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| j'avais envie de voir en vous cet amour, gabriel et svetlana | |
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Svetlana A. Damaris bold as love posts : 462
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| Sujet: j'avais envie de voir en vous cet amour, gabriel et svetlana Mer 14 Avr - 13:04 | |
| J'AVOUE J'EN AI BAVE PAS VOUS, MON AMOUR, AVANT D'AVOIR EU VENT DE VOUS, MON AMOUR. NE VOUS DEPLAISE EN DANSANT LA JAVANAISE. NOUS NOUS AIMIONS LE TEMPS D'UNE CHANSON. A VOTRE AVIS QU'AVONS-NOUS VU DE L'AMOUR ? DE VOUS A MOI, VOUS M'AVEZ EU MON AMOUR. Quelle idée j'avais eu d'écrire à Mathias. Est-ce que j'étais vraiment cinglée ou avais-je simplement besoin de souffrir ? Après tout, je suivais les conseils de Lynnyrd. Je devais parler avec lui. Depuis cette histoire de baiser en pleine rue, on s'était revus quelques fois, pour jouer le faux couple dans ce putain de jeu. Quelle idée de merde. En plus, je ne ressemblais à rien du tout, j'avais cet air de chien battu sur le visage et mes cheveux n'étaient pas peignés. Allez Svetlana, on se détend. Tu peux le faire. Et si je lui posais un lapin ? Méchant mais efficace. Je me regardais dans le miroir de ma chambre. J'étais en plein dialogue avec moi-même, tout ça parce que j'allais voir Mathias. Ce qui m'énervait le plus, ce n'était pas le fait que ce ne soit pas lui qui ait pris l'initiative de m'envoyer un sms pour fixer un rendez-vous, c'était de voir à quel point il m'obsédait. Je m'efforçais pourtant d'y penser le moins possible, mais tout me le rappelait. A l'étage en dessous, ma mère écoutait Padam Padam d'Edith Piaf. J'aimais cette chanson, j'aimais toutes les chansons d'Edith Piaf, mais celle-là, encore une fois, me rappelait mon ex-fiancé. Un an auparavant, nous avions passé une semaine à Paris, tous les deux. C'était incroyable et encore le mot est faible. C'était avec lui, là-bas, que j'avais compris pourquoi Paris était la ville du romantisme et de l'amour. Déjà que c'était la ville de la mode, tous ces pavés et ces petites rues et vieux bâtiments donnaient une atmosphère chaleureuse à cette ville. Paris est magique. Mathias m'y avait emmenée, et nous avions dansé sur cette chanson. Certes, ce n'était pas du grand art, mais c'était romantique. Oui, il m'en faut vraiment peu pour penser à Mathias. Mais il m'obsède, c'est comme ça. Tant que je suis la seule à le savoir, c'est parfait. De toutes façons, à part nos deux familles, tout le monde nous croyait de nouveau en couple. Ils devaient tous me traiter d'idiote dans mon dos, pour être retournée avec le mec qui m'avait laissée en plan devant l'autel. Je chassais ce genre de pensées de mon esprit, à quoi bon m'intoxiquer de sales idées ? Ma tête bougeait au son de la musique. Je ne comprenais que vaguement le sens de la chanson, mais je connaissais les paroles, avec un accent horrible, oui. J'allumai indécemment une cigarette et ouvrit la fenêtre. Il faisait beau et chaud, la musique résonnait dans toute la maison. Je supposais rapidement que ma mère devait avoir mis un best of quand La Foule se fit entendre. Il fallait que je me change. Il fallait que j'éblouisse Mathias. Il fallait que je lui fasse regretter de m'avoir lâchée. Il fallait qu'il voie que maintenant j'allais mieux, que je n'étais plus dépendante à sa personne. En courant, je partis dans mon dressing. Il fallait que je me dépêche en plus. A force de me la couler douce, j'allais rater mon rendez-vous. Remarque, ça lui ferait un peu les pieds que j'arrive en retard. Je pris un tshirt de James et un short en jean clair. Le tshirt bleu marine très léger était ample — logique me direz-vous — je le rentrai dans mon short quant à lui très court. Je mis une longue chaîne et optai pour une paire de mocassin en daim marron clair, en guise de chaussure. Je donnai un peu de tenue à mes cheveux tout en finissant ma cigarette. Le soleil brillait, je pris mes lunettes de soleil, mon sac à main et sortis de chez moi. Oh mon Dieu. Le vespa de Sirius. Un sourire maléfique s'afficha sur mon visage. Sans même réfléchir, je saisis le casque qui reposait sur la scelle et enfourchai l'engin. J'avais déjà conduit un vespa, mais pas souvent, disons. Il était au dessus de la puissance que ceux que j'avais le droit de conduire, mais tant pis, prenons le risque. J'aimais tellement rouler en vespa, il faisait bon vivre. Avec l'air, la manche de mon tshirt tombait le long de mon bras, laissant apparaître le petit poisson rouge tatoué derrière mon épaule. Arrivée au South Park, je descendis du vespa. Je l'attachais quand même à une rambarde, sait-on jamais. J'entrai dans le parc, il était 15h07, Mathias était peut-être déjà là. Remarque, ce n'était pas quelqu'un de très ponctuel. Mon corps trembla quand je le vis assis sur un banc. Allez Svetlana. Sois forte. Je me dirigeais d'un pas assurée vers lui. Il avait les yeux fermés, il ne m'avait pas vue. Que faire ? Je vais acheter un café dans la petite bicoque en face du banc et je lui jète dessus, ou je me racle la gorge ? Aucun des deux. J'optais rapidement pour un : Bonjour Gabriel. |
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G. Mathias Blackbird
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| Sujet: Re: j'avais envie de voir en vous cet amour, gabriel et svetlana Mer 14 Avr - 19:46 | |
| ♠ it's hard to say the truth but i want no more lies.
« Surtout, évites de la mettre en colère. Et puis laisse tomber si tu le sens pas, contente toi de faire ta tête de chien batu et ça passera. ». « Pardon ?! ». « Tu m’as comprise. » Me dit-elle ne me plaquant un baiser sur la joue avant de prendre son sac à main et de partir surement retrouver James. Depuis que je lui avais demandé de l’aide, elle me donnait quelques conseils et moi à la place, je n’avais qu’à la gratifier d’une bise pour l’en remercier, du moins jusqu’à ce qu’elle ne m’avoue ses doutes sur une futur grossesse. Maintenant j’essayais d’agir en bon petit frère et un petit frère qui se respecte ne part pas le ventre à jeun quand il a un rendez vous important, même capital. Je me rendis donc dans la cuisine ou un des domestiques avaient déjà préparé de quoi manger. Je n'aimais pas manger le matin mais il me fallait absolument quelque chose dans le ventre pour éviter les évanouissements, ce qui ferait tache devant Svetlana. Je pris un pancake, incapable d’avaler un déjeuner normal surement dû à un mélange de stress et d’appréhension. La dernière fois que j’avais décidé de la voir, cela c’était terminé par un baiser et par des jours de cache cache. En effet, la Damaris avait préféré m’éviter mais avait dû faire machine arrière grâce à la brillante idée qu’avait suggérer mon grand père : ce jeun pourri. Néanmoins, même si l’on faisait mine d’être à nouveau ensemble, on ne s’était pas parler depuis et l’atmosphère était quelque peu lourde même invivable d’après le message qu'elle m'avait envoyé. Tout cela pour un stupide secret que j’aurais pu avouer il y a bien longtemps si je m’étais montré courageux au moins une fois mais la vérité était que j’avais peur d’affronter mon ex-fiancée ou de la perdre pour toujours. Voilà pourquoi je me rattachais à ma sœur, j’avais besoin d'elle car elle ne montrait ses angoisses. La bonne nouvelle était que pour une fois dans ma vie, j’allais être à l’heure. Il faut dire que j’avais intérêt à l’être, Svetlana me l’avait clairement ordonné et tous ce qu’ordonne Svetlana, elle l’obtient. Là, en me voyant sur mon banc, seul, elle réaliserait peut être que j’avais fais un effort, que j’étais en avance ce qui pouvais être surprenant quand on connaissait un temps soit peu la personne que j’étais. Concentré sur le journal, je fermis les yeux un instant. Depuis qu’on avait fixé le rendez vous, je n’avais pas dormi sentant le reproche arriver. Svetlana avait pris la décision de me contacter, au lieu de l’inverse mais après tout, c’était elle qui m’évitait et non moi qui l’évitait elle ou qui l’avait embrassé avant de partir sans explication. Pour être honnête même si la brise qui traversait south park avait son parfum, je ne la vis pas arriver et fut surpris lorsqu’elle m’appela par mon second prénom, chose qu’elle ne faisait jamais. « Svetlana. ». Un sourire, strictement amical, se glissa sur mon visage. Après cette guerre froide, je comptais bien signer l’armistice et aujourd’hui était un moyen de tout mettre à plat même mes secrets de famille, surtout mes secrets de famille. « Si ça ne te déranges pas, je préfère marcher tout en m’expliquant. ». Car après tout, j’étais là pour m’expliquer avant tout et je me voyais mal rester sur mon banc avec elle et tenir des explications là, sans bouger. J’avais besoin de bouger comme elle avait besoin de mes explications et sans un refus de sa part, nous commençâmes à marcher dans le parc. « J’espère que tu vas bien, tu es très belle aujourd’hui. » « Merci. » Même si ce n’était qu’une sortie au parc, il ne fallait pas être aveugle pour voir que la jeune femme s’était préparée. Et qui plus est, elle était réellement magnifique dans son minishort, ce qui me la fit désirer comme jamais depuis que nous étions séparés. « Tu m’as demandé ce qui c’était passé cette journée là, au mariage alors je vais essayer de te le dire. ». Pas sur que j’y arrive toute fois, ou que je lui dise l’entière vérité car peut être qu’un morceau de vérité suffira. D’un autre côté, si elle le découvrait un jour, elle risquerait de m’en vouloir mais de me pardonner alors que si je lui disais maintenant, c’est ce fil conducteur qui est en voie de reconstruction qui serait à jamais détruit. Peut être que la jouer à la James et à la Lynnyrd pouvait me servir pour une fois, après tout j’avais un bon exemple de couple qui marchait sous les yeux même si s’en était écœurant. |
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Svetlana A. Damaris bold as love posts : 462
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| Sujet: Re: j'avais envie de voir en vous cet amour, gabriel et svetlana Jeu 15 Avr - 12:43 | |
| IT'S NOT ALWAYS RAINBOWS AND BUTTERFLIES
Mathias se mit à sourire. C'était un peu audacieux, mais il paraissait confiant, c'était plutôt mignon. Je lui rendis agréablement son sourire. Marcher tout en s'expliquant ? En fait, j'étais complètement dans le faux. Il était nerveux et gêné. Quand mon ex-fiancé était gêné, il se sentait tout de suite obliger de bouger, il ne pouvait pas rester en place. Sur ce point-là, je le comprenais plutôt, et du fait que je voulais absolument tout savoir, je n'émis aucune protestation à sa requête. Nous commençâmes notre promenade dans le parc. C'était plutôt agréable de marcher sous les arbres avec cette chaleur. Mathias me fit alors un compliment. Ma mise en scène avait bien produit l'effet escompté. Merci, lançai-je, désinvolte. Même si j'aimais le fait qu'il me complimente, ce n'était pas la première chose que je voulais entendre. Je voulais savoir la vérité sur cette journée, savoir ce que j'avais bien pu faire de si mal, pour qu'il ne veuille plus m'épouser. Après sa remarque je marquai une légère halte. Quand comprendras-tu qu'essayer n'est pas suffisant ? Il me faut plus. Je veux l'entière vérité en détails ou rien. Mais si c'est rien, alors n'entre plus jamais en contact avec moi. Il y a un moment où il faut avoir des couilles Mathias et tout déballer. Je savais que j'avais parlé sèchement, mais j'estimais avoir assez attendu de savoir, et que je méritais bien un élan d'honnêteté, au moins cette fois. Je sais Svetlana. Nous nous remîmes à marcher. J'attendais qu'il crache le morceau. Cette attente me devenait insupportable. Les pires scénarios me venaient à l'esprit, même si Lynnyrd l'avait démenti, peut-être qu'il en aimait une autre. Peut-être qu'il avait trouvé une fille plus belle, plus gentille, plus drôle, plus intelligente, mieux habillée, etc. Il n'avait sûrement pas besoin d'une épouse idiote et qui rigole comme une abrutie, dans les pattes. Je me rembrunis quelque peu. Qu'est-ce que je cherchais après tout ? Des explications ? ou une preuve qu'il pourrait encore m'aimer ? Je ne savais plus quoi penser, plus quoi faire et plus quoi dire. Cette situation, je l'avais sûrement provoquée toute seule et lui n'avait qu'été celui qui y mettait un terme. J'ai besoin de savoir Mathias, je ne peux plus attendre et me repasser cette journée dans la tête sans cesse, pour savoir ce qui est arrivé... Je ne peux plus. J'évitais son regard. Je fixais mes pieds histoire de ne pas fondre en larmes. Comme toujours. Le fait de pleurer pour un oui, pour un non, m'avait amenée à me demander si je n'avais pas un problème aux glandes lacrymales. J'étais juste bien trop émotive. Je pensais à mon frère qui désapprouverait totalement le fait que je vois Mathias, mais il voulait aussi mon bonheur. Et j'étais convaincue qu'après les aveux de Mathias, je pourrai le vivre à nouveau. J'avais besoin d'une cigarette. J'avais les nerfs à fleur de peau, et j'avais presque le trac de savoir ce que Mathias allait dire. J'allumai lentement une cigarette, je ne lui en proposais pas une, je savais que lui c'était pas le même type de truc qu'il fumait. La fumait grise se répandit autour de nous. C'était soulageant mais pas autant que je le voulais. Je pressai légèrement le pas. Il semblait chercher ses mots, pour bien faire. C'était chou de sa part, mais il avait intérêt à pas me raconter des bobards. |
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G. Mathias Blackbird
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| Sujet: Re: j'avais envie de voir en vous cet amour, gabriel et svetlana Ven 16 Avr - 10:45 | |
| ♠ Quand tu passeras la porte, n’oublis pas que tu emportes comme une colombe morte, toute ma vie. Jusqu’à maintenant, nous n’avions fait que marcher et pour ma part, j’avais commencé à être clair avec Svetlana : j’allais essayer de dire la vérité. « Il y a un moment où il faut avoir des couilles Mathias et tout déballer. ». Mais apparemment, je n’allais pas m’en tirer aussi facilement et elle n’allait pas se contenter de si peu. Elle avait besoin de l’entière vérité pour se reconstruire, ce que je comprenais parfaitement car moi-même si j’avais été à sa place j’aurais eu besoin de savoir toute la vérité et que la vérité. Pas de mensonge, pas d’impasse. Si je voulais être honnête avec elle, je devais faire ce qu’elle voulait même si j’allais peut être la perdre pour toujours. Cette pensée me refroidit soudainement complètement et me plongea dans mes pensées. Pour tout expliquer, il fallait trouver des mots, et cette tâche était plutôt dure pour un gars comme moi. « Je sais mais tu vas te rendre compte que je ne suis pas qu’un connard mais aussi un salaud, un pauvre type et là, tu partiras surement pour toujours. » Avais-je alors murmuré tête baissé tout en marchant. L’histoire en elle-même n’était pas qu’horrible, elle montrait aussi qu’au premier abord, j’avais été une énergumène que peu de gens aurait deviné derrière mon style bon chic bon genre. « Tout a commencé avant que je ne sorte avec toi. Je détestais alors ta famille, tes parents, tes frères et tes sœurs et tu t’en doutes dans ma famille, je n’étais pas le seul, Hartley avait la même haine pour les tiens. Finalement à cette époque, on était beaucoup plus proche que je ne l’étais de B. et c’est naturellement que notre rancœur à nourrie un vieux plan de dégénéré : me rapprocher suffisamment de toi pour te faire souffrir et humilier ta famille. J’ai suivis le plan à la lettre et pour achever ma part du contrat, je t’ai laissé à l’autel… ». Je m’étais soudain rendu compte que S. s’était arrêté et me défigurait comme si j’avais été un monstre ou un nazzi. Aussi tôt m’être immobilisé, sa main vint s’abattre sur ma jour, provoquant un bruit sourd et une immense douleur, chaleur. Cette claque je l’avais mérité amplement, peut être aussi la deuxième, la troisième, la quatrième mais au bout de la cinquième, mon instinct de survie me poussa à arrêter son bras en le retenant. Ce fut alors avec l’autre main qu’elle commença à me rouer de coups, tout en m’injuriant. Là encore, je bloquai sa main avec force et plongea mes prunelles tristes dans les siennes, haineuse et dégouté. « Sauf que je n’avais pas prévu de tomber amoureux. ». Relâchant ses bras, je m’éloignai d’elle non pas par envie mais par nécessité. Maintenant qu’elle savait tout, tout était fini, ma relation avec elle, ma vie…Tout cela allait devenir un lointain souvenir. « Tu n’as rien fait, mis à part naître Damaris et tomber sur deux personnes assez stupides et méchantes. ». |
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Svetlana A. Damaris bold as love posts : 462
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| Sujet: Re: j'avais envie de voir en vous cet amour, gabriel et svetlana Ven 16 Avr - 17:02 | |
| Etait-ce si grave que ça ? Je doutais du fait de pouvoir admettre que Mathias était un salaud. Je l'avais tant aimé, je l'aimais tant, que je me voyais mal avoir d'horribles pensées envers lui. Nous continuions à marcher quand il déballa tout. Tout a commencé avant que je ne sorte avec toi. Je détestais alors ta famille, tes parents, tes frères et tes sœurs et tu t’en doutes dans ma famille, je n’étais pas le seul, Hartley avait la même haine pour les tiens. Finalement à cette époque, on était beaucoup plus proche que je ne l’étais de B. et c’est naturellement que notre rancœur à nourrie un vieux plan de dégénéré : me rapprocher suffisamment de toi pour te faire souffrir et humilier ta famille. J’ai suivis le plan à la lettre et pour achever ma part du contrat, je t’ai laissé à l’autel… Il m'avait coupé l'herbe sous le pied. Je sentis que j'allais défaillir. Alors tout ça n'était qu'une vaste blague ? Je n'étais que le jouet d'Hartley et de Mathias. Je sentais mes larmes monter aux yeux, et ma respiration était saccadée. Mais je ne voulais pas pleurer pour lui, il ne méritait aucune de mes larmes. Il méritait juste de se faire casser la gueule. Si James ou Sirius savaient ça, Mathias serait mort à l'heure qu'il était. Mais c'est moi qui voulais mourir. S'il y avait bien une chose que je ne pouvais pas digérer, c'était qu'on se foute de moi. Je m'étais arrêtée de marcher et je le fixais. Je pensais qu'après le mariage rien de pire ne pouvait m'arriver, mais là c'était le coup de grâce. Je n'étais pas énervée. J'étais anéantie. Par sa faute. J'avais l'impression qu'il venait de briser tous mes membres et que je n'arriverais jamais à m'en relever. Je jetai d'un geste violent ma cigarette, et d'un retour tout aussi violent je lui envoyai ma main dans la figure. Je ne pouvais plus retenir ni mes larmes ni mes coups, je lui mis plusieurs claques d'affilée. Jusqu'à ce qu'il stoppe mon bras. Alors je me mis à le frapper avec mon autre main. Tout le monde dans le parc nous regardait. Les ragots fusaient entre tous. Sauf que je n’avais pas prévu de tomber amoureux. Mes coups stoppèrent. Il s'éloigna un peu. Il ne m'avait pas rendue triste, il venait de me tuer. En plus d'un coup en pleine face, je m'étais pris un violent coup de poignard dans le dos. Tu n'as pas honte de toi ? Est-ce que tu te rends compte Mathias ? Déjà que je passais pour la pire des idiotes, tu m'as en plus roulée dans la farine. Et le pire dans tout ça, c'est que toute ta famille est courant ! Même Lynnyrd je suppose. Si je n'engage pas un tueur à gage pour mettre fin à tes jours, tu auras bien de la chance. Je tombai lentement au sol. Assise sur le petit chemin. Je pleurais toutes les larmes de mon corps, je voulais voir mon père. J'étais profondément blessée, il m'avait prise pour une conne, c'est ce qui m'était insupportable. Tu parles d'amour, mais tu ne sais pas ce que c'est. C'est ta famille et toi qui t'intéressent vraiment. Tu n'en as rien à faire du reste. L'autre jour, je t'ai embrassé. Mais je n'aurais jamais dû, j'étais prête à te pardonner, Mathias, vraiment. Mais maintenant, comment pourrais-je ? Si tu es vraiment amoureux, alors prouve le. Prouve moi que tu regrettes. J'ouvris rapidement mon sac et en sortis un foulard avec lequel j'essuyais mes larmes. Mon coeur me faisait mal. Il était mutilé, une fléchette de plus lui avait été lancée. |
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G. Mathias Blackbird
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| Sujet: Re: j'avais envie de voir en vous cet amour, gabriel et svetlana Ven 16 Avr - 18:38 | |
| ♣ No woman, no cry. Bien sur que j’avais honte, la réponse était évidente. Après avoir lâchement planté Svetlana devant tout le monde, j’avais réalisé ce que j’avais fait mais c’était trop tard. Pendant plusieurs jours, je me suis tenue éloigné des miroirs car l’image qu’ils reflétaient de moi m’effondrait littéralement. Je me suis détruit de plus en plus en fumant plus que jamais et jamais de la cigarette, en buvant à en finir toutes les bouteilles de la maison des Blackbird. Et puis, un jour ma sœur m’a sorti de cette détresse en me mettant les faits en face et c’est là que j’ai réalisé. Certes c’était trop tard, mais B. était convaincu que je pouvais encore changer l’ordre des choses et j’avais envie d’y croire aussi, de me donner pour reconquérir Svetlana et d’être un peu moins con. Les Blackbird étaient soudés oui, mais en aucun cas ils n’avaient tous été au courant de notre petite partie d’échec, ni mon père, ni même cette sœur qui a tant fait pour moi. La seule différence entre Lynn et les autres, c’est qu’elle a été plus maligne et qu’elle a réussi à me faire parler par une de ses ruses donc Svetlana avait tout faux, sa meilleure amie n’était pas au courant, elle était juste là pour me pousser à réparer les nombreux pots cassés. « Tu te trompes car personne ne savait, pas même Lynn et évidement j’ai honte mais la machine à remonter le temps n’existe pas sinon j’aurais déjà tout fait pour ne pas faire cette putain de connerie. ». Si comme dans retour dans le futur, un gars pouvait venir me mettre en garde, ça m’aurait plutôt bien arrangé mais la réalité était différente, ce qui c’était passé c’était fini on ne pouvait plus rien faire. Svetlana tomba par terre, pleurant. Elle aboya que je n’en savais rien de l’amour mais savait-elle elle-même quelque chose dessus ? L’amour c’est comme une cigarette d’après Vartan, c’est vite consommé et que reste t-il après ? Des cendres. Alors que notre amour ressemblait plus au Phoenix, j’en avais la conviction profonde qu’il pouvait revenir de ces cendres et renaitre. « J’en sais que j’ai besoin de toi, qu’à chaque fois que je passe dans une pièce je te vois entrain de rire, que quand je me réveille la nuit tu n’es pas là, que lorsque je prépare à manger il n’y a plus personne pour m’aguicher avec une fraise mais surtout que mon cœur est vide alors tu peux me dire que je suis le pire des salauds qui n’y connait rien à l’amour mais le fait est que je suis raide dingue de toi et tu n’y changeras rien. ». Au fur et à mesure que je disais cela, je me rapprochais un peu plus près de la jeune femme, m’accroupissant pour être à sa hauteur et finissant par essuyer avec ma main les quelques traces de son maquillage qui avait coulé et qu’elle était entrain d’étaler avec son foulard. « Je t’aime Svetlana. ». Je lui tenais à présent les mains, j’avais besoin d’un contact avec elle avant de poursuivre : « J’ai été con, j’aurais été le plus heureux des hommes si j’avais dis oui mais j’ai préféré prendre la solution de facilité et maintenant je le regrette amèrement parce qu’il n’y aura jamais d’autre fille que toi. ». C’est vrai, je débitais un nombre impressionnable de belles paroles. La scène pouvait même faire clicher, le type qui se penche, qui essuie le maquillage et qui sort une belle déclaration d’amour devant les passants qui les défiguraient jusqu’à présent. Pourtant je m’en foutais, je voulais qu’elle sèche ses larmes, je voulais l’embrasser et j’allais le faire. J’allais la prendre par le menton, la regarder dans les yeux avant de l’embrasser, l’embrasser et je le fis. Oui, il m'arrivait d'être cucul parfois. |
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